Variations sur une java
Sabots d’azur ou d’airain
A pas de trois la java
En un essaim spectaculaire
Joueuse de flûte de pampa
En javanaise loue le spectacle
Spectrale engeance en règle de trois
Les dés tournés dans le pré vert
Ondulent un peu en rase moquette
Un canari de java se moque
Eté touffu de rame Anvers
Une symphonie joue la java
Orchestre un peu les dés tournés
Rince la vaisselle d’ordinateur
En script en son le prescripteur
Fidèle engeance sous l’escalier
Pose son stylo en une courbette
La radio chante java finie
En un triangle de l’infini
Grammaire osseuse à la roussette
Le titre est à la fin du poème
Elle était assise entre Passy et Vénus
La ronde des planètes s’ennuyait à mourir de sa vie monotone
Son corsage ajouré regardait les étoiles sans jamais reconnaître celles qui l’inspiraient
Elle était assise sans paix et sans foulard
Sur le bord de son cou une larme de sueur de soleil et de fard
Son courage à deux mains ses pieds dans ses sandales ses yeux vers l’horizon couleurs de ses prunelles
Elle était assise entre 16h et nulle part
Et de son palpitant elle rêvait d’être belle au regard d’un passant sans souci sans cravate sans moitié
Un homme entre deux heures un jour s’est arrêté sur son banc
A laissé comme par inadvertance – son bus à rattraper-
Une boule d’amour, de poils, les yeux émerveillés qui élit domicile en son cœur assoiffé
Elle était assise seule à présent au passé ses blonds cheveux son chien et son sac du goûter
L’adolescente
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