Poèmes

dance-2110717__340

Variations sur une java

Sabots d’azur ou d’airain

A pas de trois la java

En un essaim spectaculaire

Joueuse de flûte de pampa

En javanaise loue le spectacle

Spectrale engeance en règle de trois

Les dés tournés dans le pré vert

Ondulent un peu en rase moquette

Un canari de java se moque

Eté touffu de rame Anvers

Une symphonie joue la java

Orchestre un peu les dés tournés

Rince la vaisselle d’ordinateur

En script en son le prescripteur

Fidèle engeance sous l’escalier

Pose son stylo en une courbette

La radio chante java finie

En un triangle de l’infini

Grammaire osseuse à la roussette

american-cocker-spaniel-755781__340

 

Le titre est à la fin du poème

Elle était assise entre Passy et Vénus

La ronde des planètes s’ennuyait à mourir de sa vie monotone

Son corsage ajouré regardait les étoiles sans jamais reconnaître celles qui l’inspiraient

Elle était assise sans paix et sans foulard

Sur le bord de son cou une larme de sueur de soleil et de fard

Son courage à deux mains ses pieds dans ses sandales ses yeux vers l’horizon couleurs de ses prunelles

Elle était assise entre 16h et nulle part

Et de son palpitant elle rêvait d’être belle au regard d’un passant sans souci sans cravate sans moitié

Un homme entre deux heures un jour s’est arrêté sur son banc

A laissé comme par inadvertance – son bus à rattraper-

Une boule d’amour, de poils, les yeux émerveillés qui élit domicile en son cœur assoiffé

Elle était assise seule à présent au passé ses blonds cheveux son chien et son sac du goûter

L’adolescente

 

Les poèmes sont la propriétés exclusive de Thérèse Miel, toute reproduction même partielle est strictement interdite.

Les photos de cette page proviennent du site www.pixabay.com