L’été s’achève sur des regrets
Des sanglots dans la voix d’orage
Des éclairs de caniveau au visage
Les sandales humectées ruisselet
La lumière crue aux enfants sages
Qui ignorent tout du tonnerre
Alterne rigueur et enfer
Du feu des flammes de passage
La pente dangereuse des trombes d’eau
S’engouffre innocente à l’assaut
Des moindres recoins des caveaux
Où l’aube première se fait taire