Si les vers m’étaient contés
Dans la fournaise en plein été
Où nulle goutte d’eau dans les gouttières
Ne vient humidifier la poussière
Ils nous diraient il faut penser
Aux jeunes enfants, aux aînés
Mieux vaut trinquer à l’eau ordinaire
Que de finir trois pieds sous terre
L’eau qui ruissèle des peaux bronzées
En un ruisseau non partagé
Accomplit caniculaire son cycle à la laver
Prenons le temps tendons nos verres
La terre entière s’est réchauffée
La ville étouffe en doux amer